Septembre 2007 : CROUESTY - BELLE ILE EN MER |
Edition 2007
Nous naviguerons sur le même bateau qu'en 2006, un Sun Odyssey 35DI (10,70 m) de chez Jeanneau loué chez Crouesty Location :
Le Canoppée.
Le départ se fera de Port Crouesty en Bretagne Sud.
Notre plan de route : Nous partirons vers Sauzon puis vers la côte ouest avec l'espoir de pouvoir faire le tour de Belle Ile.
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Nous arrivons les premiers, comme chaque année. Mais cette année, nous sommes même plutôt à l'avance. Le bateau n'est pas prêt.
Nous envoyons un MMS aux amis pour les prévenir (et pour les narguer un peu..).
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Nous profitons de ce contre temps pour aller faire les courses, charger le bateau, faire l'inventaire et nous installer.
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Cette année, nous avons fait vite, nous appareillons vers 11 heures.
Le temps est magnifique.
En mer, le soleil et la réverbération sur l'eau sont dangereux surtout pour le nez...
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Nous nous arretons à l'île de Houat, le temps de faire la pause casse croute.
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En entrée : saucisson (à éviter en navigation selon Armelle)
et au dessert : bananes (ça a le même goût à l'aller qu'au retour paraît-il. Mais nous ne pouvons confirmer pour l'instant).
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Claudia reprend ses habitudes : "qui veut un café ?"
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Nous continuons vers Belle Île et contournons Houat.
Le vent s'est levé, le bateau gite et file bien.
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La meilleure place sur un bateau, c'est au milieu (surtout quand le saucisson ne passe pas)
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A l'approche de Sauzon, nous affalons la voile.
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Entrée dans le port de Sauzon.
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Les femmes prennent l'annexe pour amarer le bateau à la boué.
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A l'apéro, nous en profitons pour fêter un anniversaire.
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Nous quittons le bord pour aller manger.
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Dimanche : Après une bonne nuit de sommeil, nous repartons vers l'ouest de Belle Ile.
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La plage de Port Donnant
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Le Grand Phare de Kervilahouen, ou phare de Goulphar
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Claudia cherche les balises et amers
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Fred trace la route et calcule notre position
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Arrivée à Port Goulphar : vue sur la crique et l'hôtel Restaurant LE GRAND LARGE qui la surplombe.
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Quelques vues de Port Goulphar
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Et oui, à bord chacun apporte sa contribution.
Phil fait la vaisselle...
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... pendant que ces dames prennent du bon temps.
Heureusement pour chacun, la répartition des tâches n'est pas figée.
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Constatant que nous n'aurons pas le temps de faire le tour de Belle Ile, nous faisons demi-tour pour aller à STERWEN.
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Arrivés dans la crique, Benoît et Fred partent vers le rivage avec l'aussière pour amarer le bâteau à un anneau sur la roche.
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Le coefficient de marée est faible. Il leur faut donc escalader la falaise pour attacher l'amare.
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Baignade dans la crique.
On ne dira pas de qui il s'agit, mais il parait que c'est à éviter lorsqu'on a des lombaires sensibles.
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Promenade jusqu'à STERVRAZ.
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LUNDI : dernier jour, il nous faut retourner à Crouesty.
Armelle et Benoît embarque dans l'annexe pour aller décrocher l'amare.
Pendant ce temps, à bord, l'équipage démarre le moteur et commence à ramener l'ancre. Mais la mer est encore plus basse que la veille.
Le bateau commence à dériver vers la falaise et la coque se rapproche des rochers sous l'eau.
Le Capitaine décide donc de mettre les gaz pour éviter le choc. Pour diriger le bateau dans le sens opposé, il utilise le propulseur d'étrave*. Malheureusement le filin de l'Orin** se prend dans l'hélice du propulseur, le rendant inutilisable.
Finalement, Phil amène le bateau à la sortie de la crique. Armelle et Benoît, toujours sur l'annexe les rejoignent à la rame. |
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LEXIQUE :
* PROPULSEUR D'ÉTRAVE : hélice disposée dans un tunnel transversal à l'avant, qui permet d'orienter le bateau plus aisément lors des manœuvres. Il est parfois muni de grilles pour éviter que des aussières ou autres cordages ne soient aspirées lors des manœuvres de départ et d'arrivée.
voir l'animation
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Non, il ne s'agit pas d'un remake d'Alerte à Malibu.
N'écoutant que son courage, Claudia se dévoue pour aller
décoincer l'Orin enroulé sur l'hélice du propulseur d'étrave.
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** ORIN : c' est un filin de retenue à un objet immergé (ancre, grappin, etc…), d'une longueur suffisante pour que la bouée qui lui est fixée reste visible à marée haute.
Si l'ancre se coince, l'orin permet de tirer sur celle-ci par son sommet lorsqu'elle se prend dans une roche ou sous une autre chaîne. La bouée indique aussi aux autres bateaux la position de l'ancre et peut les aider à éviter de mouiller leur propre ancre par-dessus. La ligne d'oringage peut créer un danger, spécialement la nuit pour les autres bateaux.
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Malheureusement, la boué d'orin est coincé devant l'hélice, interdisant d'accéder au filin.
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Benoît essaye d'accéder au filin par le coté opposé, mais là c'est l'autre côté de l'hélice qui empêche d'atteindre le filin.
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Dernière tentative par Phil, puis abandon.
Nous rentrerons sans propulseur.
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Sur le chemin du retour, malgré le sourire affiché, Phil est réellement tracassé : il va falloir annoncer ça au loueur.
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Le passage du Béniguet
la cardinale EST
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la cardinale OUEST
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Retour au Crouesty, traditionnelles photos de groupe
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On remet ça quand ?
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